L’évaluation étendue aux écoles
En cette rentrée, le processus d'évaluation des établissements s'étend aux écoles de l'enseignement catholique. Avec les mêmes aménagements liés au caractère propre que pour les établissements du secondaire.
Les directeurs diocésains et les chefs d’établissement, que les évaluations rendaient parfois anxieux, peuvent souffler. Globalement, celles-ci se passent bien. « La mise en œuvre est conforme à ce qui était prévu et les procédures sont respectées », assure Yann Diraison, adjoint au secrétaire général de l’Enseignement catholique. Bien sûr, quelques réserves sont à signaler : un calendrier très serré, des équipes d’évaluateurs qui débarquent parfois en mode commando (douze personnes), des rapports extrêmement longs (jusqu’à trente-neuf pages), ce qui rend la restitution fastidieuse...
Néanmoins, si les rapports pointent ce qui pourrait être amélioré, le ton est modéré et encourageant.
Dès cette rentrée, les évaluations sont étendues aux établissements du 1er degré. « Le cadre et la procédure sont les mêmes que ceux qui s’appliquent au 2d degré », précise Yann Diraison. À ceci près que, si l’école est petite, elle n’est pas évaluée seule. Il s’agit d’éviter que cette évaluation ne devienne en fait celle de l’équipe enseignante. Le Sgec a donc proposé de regrouper les établissements selon des critères pertinents : RPI (Regroupement pédagogique intercommunal), Ogec commun à plusieurs établissements, écoles implantées dans une même commune, etc. Toutefois, une petite école qui le souhaite peut être évaluée seule.
Cette année, seuls les établissements du 1er degré volontaires seront concernés par le dispositif. « Difficile de dire combien d’écoles seront évaluées. Ce sont les rectorats qui décident. Notre souhait, qui rejoint d’ailleurs celui du Conseil d’évaluation de l’École, c’est que les choses se fassent calmement », conclut Yann Diraison.