Des effectifs stabilisés

Dans un contexte de stabilité des effectifs, Philippe Delorme a souligné combien le travail prospectif conduit autour du maillage de l’enseignement catholique reflétait le souci de maintenir un bon équilibre entre petites et grandes structures, territoires ruraux et urbains, sans céder à une logique purement économique.

En cette rentrée, les effectifs de l’Enseignement catholique affichent une bonne stabilité s’établissant à 2 090 487 élèves (- 367 soit -0,02%), après la baisse inhabituelle observée l’an dernier.
La diminution enregistrée dans le 1er degré ralentit en effet de moitié par rapport à la rentrée 2020 (-7102 élèves), venant s’aligner sur la baisse démographique générale. Elle se retrouve donc compensée par la hausse du second degré (+ 5 899) et une progression notable de l’agricole qui gagne plus de 800 élèves, rompant ainsi avec plusieurs années déficitaires.
L’augmentation générale du 2nd degré affiche une certaine hétérogénéité puisqu’une dizaine d’académies, notamment parmi les territoires de forte implantation de l’enseignement catholique connaissent des baisses, comme à Paris, Nantes et Rennes.
A noter également : un décrochage inattendu des effectifs post-bac (-2500 élèves), qui pourrait être imputé en partie à un report vers l’apprentissage, les structures de l’Enseignement catholique accueillant en cette rentrée 32 000 apprentis, un chiffre en hausse de 10%.

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