Comment monter un projet européen dans son établissement ?
Il ne s’agit pas ici de faire un état exhaustif des possibilités offertes par la Commission européenne en matière de programmes pour l’éducation et la formation, mais d’en donner un aperçu et d’indiquer les liens internet pour approfondir.
Le programme Erasmus plus
De quoi s’agit-il ?
Les échanges entre élèves et étudiants sont unanimement reconnus comme une des plus grande réussite de la construction européenne. Différents programmes se sont succédés au fil des ans, faisant évoluer les priorités des financements en fonction de l’orientation des politiques éducatives européenne. Depuis 2014, le programme cadre s’appelle « Erasmus plus ».
Il comprend trois actions clés :
Action clé 1 : Elle permet des mobilités à des fins d’apprentissage. Cette action concerne les élèves et étudiants de tout type d’enseignement et de formation. Elle est également accessible aux personnels et aux enseignants de l’enseignement sous contrat, bien que pour ces derniers il reste quelques ajustements réglementaires à faire afin que la mobilité soit totalement possible.
Action clé 2 : Elle permet des coopérations pour l’innovation et l’échange de bonnes pratiques. C’est la partie appelée « partenariats stratégiques » qui est la plus utilisée dans nos établissements. Elle permet des coopérations entre acteurs de l'éducation et de la formation, de la société civile, ou issus des secteurs socio-économiques.
Action clé 3 : Elle concerne les soutiens aux réformes politiques engagées par des institutions de différents pays.
Tous les renseignements sont disponibles sur le site de l’Agence Erasmus plus de Bordeaux qui gère, pour la France la majeure partie de ce programme.
Comment faire ?
Le principal reproche fait à ce programme est la grande complexité de rédaction des dossiers de candidature. La plateforme « Pénélope plus » a pour objectif d’accompagner les porteurs de projet dans les démarches administratives et techniques. Elle permet de passer de l’idée au projet, avec la rigueur que cela implique. Elle permet, en particulier, de se familiariser avec un vocabulaire spécifique : code pic, diffusion, impact, appel à proposition… Avant de se lancer, il est impératif de vraiment prendre le temps d’entrer dans ce monde. L’ensemble des formalités, y compris le volet financier, est présenté sur le site de la plateforme.
Il est possible de trouver de l’aide pratique auprès des développeurs de mobilité. Il s’agit d’un réseau de personnes expérimentées qui peuvent apporter informations et conseils aux candidats. Ils sont présents sur tout le territoire national et sont référencés en fonction des compétences qu’ils acceptent de partager. Ils sont repérés sur une carte interactive consultable sur le site.
Quelle est la participation de l’Enseignement catholique dans ce programme ?
L’analyse de la campagne 2015-2016 révèle une participation relativement faible de l’Enseignement catholique, par rapport à sa représentativité dans le système éducatif. Par contre, le taux de candidatures subventionnées est plus important que la moyenne.
Sur 1 038 candidatures déposées en 2015, 144 émanaient d’établissements catholiques sous contrat, soit un peu moins de 14%.
87 candidatures ont été retenues et subventionnées, soit 60 % des candidatures.
24 candidatures ont été mises en réserve, soit 16% des candidatures.
Le programme e-Twinning
Il s’agit d’une plateforme qui permet aux enseignants des pays d’Europe d’entrer en contact les uns avec les autres pour monter des projets et échanger des idées. Lancée en 2005, elle est portée en France par le Bureau d’assistance national français, situé au Futuroscope, près de Poitiers.
La plateforme peut également servir de moyen pour trouver un établissement partenaire en Europe.
Le site du réseau eTwinning.