Enseignants: la nouvelle formation initiale
A l'occasion de la réforme de la formation initiale, l’Enseignement catholique propose un parcours original qui optimise les chances de réussite des candidats. Avec une professionnalisation progressive dans des stages répartis tout au long du cursus, il prend collectivement la responsabilité de leur bon accueil.
Avec le passage du concours en deuxième année de master Meef (Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) ou disciplinaire – et non en première année comme aujourd’hui – et la professionnalisation des concours, la formation initiale des enseignants évolue.
Afin de proposer aux étudiants inscrits en masters Meef un cursus de qualité et d’éviter que durant les six derniers mois de M2, ils cumulent leur stage en responsabilité, la préparation intensive du concours et la soutenance du mémoire de master, l’enseignement catholique a fait un choix radical pour la rentrée 2021 : « Les moyens horaires correspondant à la présence des stagiaires en alternance ne seront pas intégrés dans les dotations des établissements. Ils seront considérés comme des potentiels d’enseignement surnuméraires », souligne Yann Diraison, adjoint au secrétaire général de l’enseignement catholique.
Les temps forts jalonnant l’année de M2 pourront ainsi être répartis sur une période plus longue pour favoriser la réussite des étudiants. Le stage en responsabilité sera scindé en deux parties – la première en fin de M1 ; la seconde au début de M2 – pour programmer les soutenances de mémoire à la fin du premier semestre de M2.
Les étudiants pourront ainsi mieux préparer les concours. Cette organisation concernera les 1er et 2d degrés. Elle vise aussi à augmenter l’attractivité des masters Meef dans le 2d degré.
Grâce à une organisation mutualisée entre les Isfec (Instituts supérieurs de formation de l’enseignement catholique) et les universités catholiques, l’offre des disciplines proposées sera considérablement enrichie – passant de sept à une vingtaine.
