Notions fondamentales

La dignité humaine

Publié le 31 août 2016

Affirmer la dignité de l’homme implique qu’il agit en conscience et engage donc, par ses choix, sa liberté et sa responsabilité. Ce postulat confère à toute existence une dimension morale. Pour les chrétiens, cette dignité procède d’un don de Dieu qui crée l’homme à son image.

Égalité

Publié le 31 août 2016

Egaux en droits et en dignité, égaux devant Dieu, les hommes, par la diversité de leur naissance et de leurs talents, n’ont pas des conditions de vie équivalentes et c’est le principe d’équité, de redistribution sociale qui permet de résoudre cette équation non numérique.

Fraternité

Publié le 31 août 2016

Ce n’est qu’en 1848 que la République inclut la Fraternité à sa devise sous l’impulsion des socialistes utopiques et du romantisme chrétien. Évoquant la solidarité, cette notion se construit aussi dans une tension entre appartenance et clôture, hospitalité et exclusion et l’histoire tragique de Caïn et Abel traduit bien cette difficulté de l’ouverture à l’autre.

Justice

Publié le 31 août 2016

L’exigence de justice implique que les comportements de chacun obéissent à des principes fondamentaux et partagés par ses semblables.Elle permet des rapports équilibrés, le respect d’autrui et est promue, dans l’Évangile comme une alternative à la loi du Talion.

Liberté

Publié le 31 août 2016

Nous sommes libres lorsque l’objet de notre volonté concoure à la fois à notre bonheur et au bien commun. Pour les chrétiens, cette liberté doit coïncider avec le choix de la vie et de l’amour.

Responsabilité

Publié le 31 août 2016

Répondre de ses actes, en assumer leurs conséquences… Cette obligation légale peut être plus nuancée par le point de vue psychologique, qui prend en compte l’histoire des personnes. La responsabilité s’enracine aussi dans l’autonomie de la conscience morale et pour le chrétien dans l’appel de Jésus à bâtir une civilisation de l’amour.

Vérité

Publié le 31 août 2016

À la fois droit et devoir, la Vérité requiert l’authenticité et la sobriété. Elle passe nécessairement par le dialogue qui permet de confronter les perceptions diverses de la Vérité en fonction des réalités de chacun et donc d’éviter le dogmatisme. Elle se construit par la Raison tout en procédant, pour les croyants, d’une révélation.


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