Penser demain avec la Catho de Lille et les SSF

Du 26 au 30 octobre, l’Université catholique de Lille organise la première biennale EcoPoss, sur le thème « Osons l’éloge du futur ». Cinq jours pour engager une réflexion collective sur le monde de demain à laquelle les Semaines sociales de France sont associées.

 

 

Demandez le programme !

 

  • 26 octobre 2022 : soirée d’ouverture EcoPoss By Imagine, le Festival par-delà les images, avec un ciné-concert The House We Live In, du groupe Bravery in Battle. 
  • Deux grands débats La Croix, sur la confiance et l’engagement des jeunes, le 27 octobre, et sur le futur des médias, le 28 octobre.
  • 27 octobre : défilé de mode du futur.
  • le 27 octobre : Journée des dirigeants engagés, organisée par les réseaux EVH, Apm, EDC, CJD.
  • 96e Rencontres des Semaines sociales de France, du 28 au 30 octobre.
  • 29 et 30 octobre : Salon du livre avec Le Furet du Nord et La Procure.
  • Exposition photo Terre Sauvage : pendant les cinq jours. Un événement organisé par le groupe Bayard Presse.
    Programmation et billetterie sur :
    www.ecoposs.fr

« Un optimisme constructif
face aux crises »

 

Entretien avec Louis-Marie Clouet,
directeur du projet.

 

Comment est né le projet EcoPoss ?

Louis-Marie Clouet : Le projet est né d’une démarche initiée par Pierre Giorgini, ancien président de l’Université catholique de Lille, et poursuivie par son successeur, Patrick Scauflaire. Elle consiste à transformer l’université pour qu’elle devienne le tiers-lieu d’un monde plus durable. Autrement dit, un lieu de création de savoir ouvert sur la société. Le bâtiment Rizomm de l’Université, producteur d’énergie, le quartier Humanicité, qui favorise le vivre-ensemble autour du handicap, ou encore la reprise par notre école d’ingénieurs Junia du Palais Rameau, bâtiment historique lillois, pour le dédier à l’agriculture de demain, en sont la traduction. Pour un écosystème d’innovation, un événement tel qu’EcoPoss vise à lancer une dynamique, provoquer des rencontres et faire émerger de nouveaux projets.

Quel est l’enjeu de cette première édition ?

L.-M. C. : Nous l’avons intitulée « Osons l’éloge du futur », pour montrer qu’un futur durable est possible. A contrario des discours désespérants, nous faisons le pari d’un optimisme constructif face aux crises, tout en étant lucides sur leur gravité. Si l’Université ne porte pas cette espérance, à quoi bon former les jeunes ? Nous devons penser l’avenir, pour outiller nos étudiants et la société.

Comment avez-vous construit le programme ?

L.-M. C. : Nous avons sollicité nos chercheurs et de nombreux partenaires. En résulte un programme foisonnant, sur trois axes : un optimisme constructif, la prospective, et l’éthique, nécessaire pour faire des choix entre les différentes options possibles. Des conférences, des colloques scientifiques, des débats, des expositions, un festival de cinéma, un salon du livre, des ateliers participatifs pour petits et grands, un défilé de mode… Plus de 200 événements sont prévus durant ces cinq jours. Parmi les intervenants, citons : Cyril Dion, cofondateur des Colibris, Eva Sadoun, spécialisée dans l’investissement responsable, Vandana Shiva, militante environnementale, Étienne Klein, physicien et philosophe, Gérald Bronner, sociologue, Virginie Raisson-Victor, prospectiviste… Les thèmes vont du changement climatique à la bioéthique, en passant par les algorithmes, la parentalité, le handicap, le travail, la religion, le racisme, la fraternité... Chacun peut faire son choix selon ses centres d’intérêt.

Les Semaines sociales de France sont incluses dans le programme...

L.-M. C. : Il nous a semblé naturel de proposer aux Semaines sociales, nées à Lille, de nous associer pour traiter du sujet commun des futurs souhaitables.

Vos étudiants contribuent-ils aux animations ?

L.-M. C. : Oui, les étudiants de l’école d’ingénieur Junia, par exemple, vont proposer des ateliers sur la chimie verte, autour des plantes dépolluantes qui permettent de récupérer les métaux lourds. D’autres ont préparé un spectacle futuriste, Mémoire d’outre-mère, dans lequel une maman enceinte dialogue avec son bébé via un portable.

Combien de personnes sont attendues ?

L.-M. C. : C’est une première, donc c’est difficile à dire. Mais d’après nos calculs, nous devrions atteindre 10 000 personnes sur les cinq jours.

Propos recueillis par Coline Léger

 

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