École-familles : quels enjeux pastoraux ?

Plus de deux cents adjoints et animateurs en pastorale scolaire se sont retrouvés à Antony (92) le 12 octobre dernier pour une journée nationale organisée par le Sgec sur les enjeux pastoraux de la relation École-Famille.

Par Sylvie Horguelin

Jérôme Brunet, adjoint au secrétaire général de l’enseignement catholique, Mgr Olivier Leborgne évêque d'Amiens, Caroline Saliou présidente de l’Apel nationale et Pascal Balmand, secrétaire général de l'enseignement catholique.
Jérôme Brunet, adjoint au secrétaire général de l’enseignement catholique, Mgr Olivier Leborgne évêque d'Amiens, Caroline Saliou présidente de l’Apel nationale et Pascal Balmand, secrétaire général de l'enseignement catholique. ©S. H.

Thème de la 16e Journée nationale de l’animation pastorale scolaire : les enjeux pastoraux de la coresponsabilité École-Famille à la lumière d’Amoris Laetitia. « En s’appuyant sur le chapitre 7 de l’exhortation apostolique, il s’agissait de s’interroger sur ce qui se vit pour renouveler nos pratiques », a expliqué Joseph Herveau, responsable de l’animation pastorale au Sgec.

Lors d’un long temps de dialogue à trois voix, animé par Jérôme Brunet, adjoint au secrétaire général de l’enseignement catholique, Caroline Saliou, présidente de l’Apel nationale, Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens et accompagnateur de l’Apel, et Pascal Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, ont fait valoir la clarté et la profondeur du texte pontifical. « Le pape pose les principes de l’Église en matière d’éducation dans un bain d’amour et de confiance, a noté Pascal Balmand, cela nous dit quelque chose de l’attitude intérieure attendue des éducateurs. »

« C’est dans cet esprit qu’a été écrite La charte éducative de confiance. On y trouve l’engagement nécessaire de l’École et de la famille », a poursuivi Caroline Saliou. Mgr Leborgne a insisté, quant à lui, sur le fait que « la visée de l’éducation est d’aider un jeune à devenir libre ». Or la tradition chrétienne a quelque chose à dire, a-t-il expliqué en citant saint Paul : « C’est pour que nous soyons vraiment libres que le Christ nous a libérés » (Ga 5,1). Et d’inviter « à faire retentir le kérygme à temps et contretemps, sans chercher à faire du nombre ». C’est la théologienne Isabelle Parmentier qui a conclu cette première partie, avant un après-midi consacré aux ateliers. Elle a partagé sa longue expérience en pastorale des jeunes en renvoyant au livre qu’elle vient de publier (Élève-moi ! Aux sources de l’éducation, l’Évangile, Salvator). Et de proposer des pistes comme une lecture anthropologique de l’année liturgique.

Les adjoints diocésains en pastorale travaillent
la dimension évangélique de la réforme

Le 11 octobre, la session de rentrée des adjoints diocésains en pastorale proposée par le Sgec a porté sur la réforme du collège et ses conséquences pastorales. Nouveaux programmes, nouveau socle, nouvelle organisation du collège... autant de changements qui déplacent, bousculent... Mais le pape François n'évoque-t-il pas «la réforme permanente de l’Église » comme une source de fécondité pour l'institution? En prenant le temps des questions et de la critique constructive, les ADP se sont donc demandé comment faire vivre la dimension évangélique des réformes éducatives.

 

 

Couverture ECA 375

Issu du magazine Enseignement catholique actualités
n° 375, octobre - novembre 2016, p. 25

À retrouver dans l'ECA n° 375

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