Se préparer à cette rencontre

Stéphane Gouraud, directeur diocésain du Morbihan :

Nous avons déjà une démarche diocésaine depuis plusieurs années, sur laquelle nous travaillons avec les chargés de mission de la DDEC et les chefs d’établissement. En préparation de la rencontre du 11 janvier, nous avons réfléchi en premier sur la composition de l’équipe. Dans la délégation, j’ai fait attention à ce que chacun puisse tenir des rôles précis, pour qu’au retour nous puissions nourrir notre réflexion. On y trouve des chargés de missions qui sont déjà au cœur de notre démarche prospective et qui viennent surtout avec une curiosité vis-à-vis des kiosques. Sur notre territoire, nous sommes confrontés à une baisse démographique qui entraîne une diminution du nombre d’élèves. De plus, la moitié de nos 236 écoles ont quatre classes ou moins. Nous réfléchissons à des directions multisites, des établissements multisites, pour garder une proximité avec les familles et redynamiser les équipes. Il est certain que les kiosques vont nous donner des pistes d’inspiration. Le fait qu’il y ait cette organisation nationale, qui s’appuie sur ce qui existe déjà, nous donnera des bonnes pratiques.

 


 

Philippe Brault, directeur diocésain de La Réunion :

Cette journée du 11 janvier est particulière pour nous car les vacances scolaires se terminent le 23 janvier sur l’île. Il n’y a donc pas pu avoir de rassemblement en amont. En revanche, nous ferons un retour après la rentrée. Même si la démarche prospective, nous y sommes depuis dix ans ! À La Réunion, nous avons une commission prospective et un comité stratégique. Nous sommes en train de rédiger notre nouveau projet diocésain, 2023-2030. Une journée de rassemblement est d’ailleurs prévue le 1er mars prochain. La démarche Prospective lancée par le Sgec est tombée à point nommé. Nous avons ici la nécessité de rassembler les différentes congrégations et de renforcer ce sentiment d’appartenance. Sur l’île, nous avons essentiellement des grosses structures sur le littoral et quelques petites écoles sur les hauts. Depuis 2010, nous gagnons des élèves. Nous avons notamment un projet de création d’un nouveau lycée dans l’Est de l’île à la rentrée 2025.

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