Stage Meef : une procédure équitable

Alors que 1 143 stages en responsabilité seront proposés cette année aux quelque 2000 étudiants inscrits dans en master Meef dans les Isfec de l’enseignement catholique, l’enseignement catholique s’est doté de commissions académiques pour arbitrer la répartition entre stages en responsabilité et stages en observation.

Mireille Broussous

La formation des étudiants inscrits en master Meef dans les Isfec (Instituts supérieurs de formation de l’enseignement catholique) présente plusieurs avantages : des stages d’observation leur sont désormais proposés dès la première année pour découvrir le métier et ils peuvent ainsi se réorienter s’ils estiment s’être trompés de voie. Et surtout, dans un second temps, ces immersions peuvent se transformer en stages en responsabilité qui donnent lieu à une rémunération qui varie entre 900 et 1 000 euros nets mensuels selon leur statut (célibataire, marié avec enfant, etc.) sur douze mois à compter du premier jour en classe. Quant aux établissements, ils bénéficient d’une marge de manœuvre plus grande, puisque l’enseignant remplacé par l’étudiant durant trois mois peut davantage participer aux projets pédagogiques. Bref, tout le monde y gagne.
Mais le nombre de stages en responsabilité financés par le ministère de l’Éducation nationale est limité pour l’année scolaire 2022- 2023 à 1 143 pour environ 2 000 inscrits dans les Isfec. Le différenciel dans stage devant s’effectuer sous le régime de l’observation, non rémunéré car réalisé en binôme avec l’enseignant titulaire de la classe.

« Tous les étudiants, stagiaires et établissements qui ont fait une demande de stage en responsabilité n’en bénéficieront pas », affirme Yann Diraison, adjoint au secrétaire général de l’enseignement catholique. De ce fait, une procédure adaptée a été mise en place par le Sgec avec, à la clé, la création de commissions académiques de gestion de l’offre de stage. Celles- ci recueilleront les demandes des candidats et des établissements et les communiqueront au Sgec. Cela permettra d’évaluer le différentiel entre l’offre et la demande et éventuellement de transférer des stages d’une académie à l’autre. La sélection des candidats sera effectuée selon quatre critères. Les demandes du 2 degré seront prioritaires (en raison de la pénurie d’enseignants) puis celles du 1er degré. Ensuite, interviendront des critères sociaux (notamment le statut de boursier), l’assiduité des étudiants à la formation et enfin l’évaluation du stage d’observation. L’idée est de se fonder sur des critères objectifs et de créer un système de sélection équitable.

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