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> réforme du bac
Le 24 novembre dernier au Sénat, experts, enseignants et élèves ont échangé sur le thème du grand oral lors du petit déjeuner débat organisé par l’Apel. L’association a également présenté les résultats d’un sondage sur le sujet, qui montrent l’unanimité des parents d’élèves sur l’importance de la compétence orale.
Alors que les choix de spécialités effectués l’an dernier par les élèves en sortie de seconde, dessinent le visage du nouveau lycée, la réforme se poursuit. Cette année, les élèves de 1ère inaugurent le contrôle continu introduit dans le nouveau baccalauréat.
L’Enseignement catholique redéploie des moyens pour que les petits établissements puissent, si telle est la demande des élèves, offrir une large palette d’enseignements de spécialité, ces « majeures » au cœur de la réforme du lycée. Par ailleurs Pascal Balmand en appelle à ne surtout pas recomposer des filières tacites, ce qui pervertirait l’esprit de la réforme.
Pierre Mathiot, auteur du rapport qui a préfiguré la réforme du lycée, donne son éclairage sur sa mise en œuvre dans une interview vidéo accordée à RenaSup. Il évoque notamment l’évolution de l’accompagnement à l’orientation qui suppose une implication accrue des enseignants, le choix des spécialités en seconde, le recours à des dispositifs de formation à distance pour les plus rares d’entre elles et l’oral du bac.
À l’occasion d’un petit déjeuner organisé à l’Assemblée nationale et consacré au bac 2021, le Snceel a dit tout le bien qu’il pensait de la réforme du lycée, sous réserve que les enseignants soient formés à l’orientation et l’autonomie des établissements respectée. L’organisation professionnelle propose d’ailleurs une série de formation pour accompagner ses adhérents dans la mise en oeuvre du nouveau lycée.
Dans un paysage de réformes, le Pôle lycée du département Éducation du Sgec a croisé son expertise avec celle d’autres acteurs de l’enseignement catholique pour proposer, dans un document synthétique, des pistes pour avancer, dans une forme d’autonomie concertée, sur le pilotage de la réforme du Baccalauréat. Ce document qui ne cesse de s’enrichir depuis le printemps dernier propose, en cette rentrée, un mémento dédié à la réforme du lycée. il est dédié à l’accompagnement des acteurs de la communauté éducative, au sein des établissements mais aussi en réseau.
La réforme du lycée était le thème des Assises du Synadic le 27 septembre dernier à Issy-les-Moulineaux. Des chefs d’établissement y ont témoigné de ce qu’ils avaient déjà mis en place pour l’anticiper.
Fort de 2 099 890 élèves répartis dans ses 7 600 établissements, et de son poids dans le paysage éducatif français, l’enseignement catholique est conscient de ses responsabilités. C’est le message qu’a voulu faire passer Pascal Balmand, le secrétaire général de l’enseignement catholique dans sa conférence de presse de rentrée, le jeudi 4 octobre 2018. Dans un contexte complexifié par les suppressions de postes annoncées et la mise en œuvre de la réforme du lycée, il entend plus que jamais participer au service public d’éducation, notamment auprès des publics les plus fragiles, en proposant une école différente et non parallèle.
Décloisonner les filières et disciplines pour mieux articuler le bac et le lycée à l’enseignement supérieur… La réforme présentée par le ministère de l’Education le 14 février rejoint, sur bien des points, ce que préconise l’enseignement catholique de longue date. La réussite de sa mise en œuvre reste conditionnée à la marge d’autonomie qui sera laissée aux établissements, analyse Pascal Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique.