APB : des changements problématiques

Dans un courrier adressé à la ministre de l’Éducation le 9 mars dernier, Pascal Balmand s’alarme de la nouvelle procédure des vœux groupés d’Admission Post Bac et déplore l’absence de concertation préalable.

Le secrétaire général de l’enseignement catholique a adressé, le 9 mars dernier, une lettre à la ministre de l’Éducation nationale pour l’alerter sur les conséquences regrettables des nouvelles modalités d’expression des vœux des élèves dans le système de pré-inscription Admission Post Bac (APB).
La mise en place de vœux dits « groupés » pour les filières dites « en tension » car en surcharge d’effectifs (droit, psychologie, Staps et première année commune aux études de santé) questionne particulièrement l’enseignement catholique. Ces filières font désormais l’objet d’un vœu « générique » qui regroupe tous les établissements proposant cette formation dans une même académie, à classer par ordre de préférence en sous-vœux. « On peut certes considérer qu’une telle mesure s’avèrerait profitable à la régulation des flux entre universités ; il s’agit néanmoins d’un net recul de liberté de choix pour les élèves de terminale et, de surcroît, ce mécanisme nouveau est de nature à engendrer un certain nombre de spéculations et de stratégies qui ne manqueront pas de profiter aux plus initiés », déplore Pascal Balmand dans son courrier.
Le secrétaire général regrette également qu’il n’y ait pas eu de concertation préalable à de tels changements, y compris au niveau « du comité de pilotage APB où siège notre organisme Renasup ». Ainsi, il estime que seul le point de vue des universités semble avoir été pris en compte alors que les 20 % d’élèves de terminale scolarisés dans l’enseignement catholique sont concernés et certaines de ses formations supérieures impactées. Pascal Balmand conclut en espérant que les propositions de l’enseignement catholique pourront être entendues afin que ses établissements puissent rester en mesure de s’associer à APB.

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