Une journée pour faire bouger les lignes

Se déplacer, se questionner ne signifie pas faire table rase! Bien au contraire! Pourquoi ne pas y voir une invitation à renouer avec les interrogations qui ont conduit nos fondateurs à poser les premières pierres du projet de l'enseignement catholique? Un projet toujours vivant, et donc en perpétuel devenir.

Depuis des décennies le collège est fondé sur la même structure qui conduit l’ensemble des collégiens à poursuivre leurs études au sein des lycées et plus particulièrement des lycées généraux et technologiques.

Or, depuis des décennies, l’Éducation nationale, par des réformes successives, essaye de faire du collège un lieu où chaque jeune puisse s’épanouir. Ce 18 mai, nous sommes invités à faire bouger les lignes non en « détruisant » le collège ou en le réformant mais plutôt en nous réinterrogeant à la manière de nos fondateurs !

Les lignes à bouger sont celles de la place du collège au sein du système scolaire.

Un collège comme charnière permettant de donner du sens aux apprentissages, de faire grandir la personne et de lui donner toutes les clés pour construire son parcours de vie…

Un collège où chaque jeune est considéré comme un adulte en devenir et apprend à assumer pleinement ses responsabilités.

Un collège où chacun est heureux de s’investir comme élève, comme enseignant et comme éducateur. Des lignes à bouger aussi pour nous permettre, comme acteurs, de mieux comprendre que nous devons nous dépasser, prendre du recul face aux circulaires afin d’oser.

Et si le 18 mai, nous faisions du collège un lieu de passages, de constructions, d’échanges, permettant à chacun, dans l’exigence, l’audace, la bienveillance et l’accueil de tous, de se révéler réellement et d’affirmer encore plus que chaque personne a du prix aux yeux de l’Enseignement catholique pour le bien de notre société ?

Bruno Chauvineau, directeur diocésain de Blois et Anne-Marie Briand, chargée de mission.

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