Comprendre
Voici, sur cette page, un récapitulatif abrégé de la démarche d'articulation Programmes / Socle commun / Réenchantement, disponible aussi en téléchargement, ici.
Télécharger ici la version plus développée s’adressant à ceux qui souhaitent approfondir le questionnement.
Je vais plus loin que la surface des textes, j’utilise mes connaissances antérieures, je fais le lien avec d’autres textes, je cherche à comprendre ce que l’auteur a voulu dire ou exprimer…
Je n’accepte pas de ne pas comprendre un mot ou un énoncé. Je cherche le sens en étudiant le contexte, si je ne comprends pas, je demande, j’utilise un dictionnaire ou une encyclopédie en ligne...
Comprendre
Pour quoi faire ?
Je n’accepte pas de ne pas comprendre, je vérifie ma compréhension réelle en essayant de reformuler une consigne, un texte, si je n’ai pas compris, je demande de l’aide. C’est la condition pour devenir autonome dans mon apprentissage.
Je n’hésite pas à revenir en arrière si je n’ai pas compris, relire un texte, prendre du temps. Je me représente les différentes actions du texte ou de la consigne lus pour m’assurer de bien comprendre et mémoriser.
Comprendre ?
Comment faire ?
« Chaque texte lu est soumis à un travail d’analyse de la compréhension. Je peux utiliser pour cela la méthode de l’ACT, Atelier de Compréhension de Texte du ROLL (Réseau des Observatoires Locaux de la Lecture) plutôt que des questionnaires qui peuvent faire illusion. »
« Je veille au développement du lexique de mes élèves. J’ai conscience que sans les mots pour le dire, la compréhension est entravée. Au-delà de 20% de mots inconnus on n’accède pas à la compréhension d’un énoncé. Je veille à réactiver les mots enseignés afin que les élèves les mémorisent.»
« Je diffère la validation des réponses afin de permettre à chacun de rester en recherche. Je veille à proposer l’ensemble des réponses afin d’étudier les différentes propositions en vue d’une validation ou de l’explication par les élèves de la non validité. »
« Je prends du temps pour la métacognition autour de la compréhension afin que les élèves qui ne comprennent pas puissent le repérer, détecter ce qui leur fait obstacle, avoir des stratégies pour y remédier. La compréhension ce n’est pas automatique. »
« Nous sommes dans un moment de recomposition d'un nouvel équilibre pédagogique qui doit tirer le bilan du double échec du modèle traditionnel transmissif et de celui de la liberté d'apprendre. Pour caricaturer, le premier ne se préoccupait que de ce qu'il fallait théoriquement savoir, sans se soucier des acquisitions effectives d'élèves trop passifs. Quant au second, qui s'est imposé aujourd'hui, il a mis l'activité du jeune au centre, sans se préoccuper suffisamment des contenus à acquérir. Sans nostalgie aucune, l'enjeu consiste à articuler le transmettre et l'apprendre plutôt que de continuer à les opposer. Pour cela, il convient de clarifier le rôle nouveau de la transmission et d'élucider l'acte d'apprendre. » Marcel Gauchet