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La campagne de recrutement 2018 des volontaires en service civique dans les établissements scolaires de l’enseignement catholique ont commencé début avril ! Les propositions de mission sont à envoyer dès maintenant à la Fnogec.

Élodie et Esther, en service civique en 2015 au collège de Saint-Joseph de Hondschoote (Nord). ©Coline Léger/ECAn°367

Le pouvoir d’être utile… C’est l’opportunité que propose le service civique, à tous les jeunes de 18 à 25 ans ainsi qu’aux structures –associations ou services de l’Etat- désireuses de les accueillir et, ce faisant, de contribuer à la construction de leur avenir. Un engagement gagnant-gagnant.

Créer un potager dans une école, animer la réalisation d’un clip de prévention du harcèlement ou des addictions, accompagner un travail de commémoration autour de la guerre 14-18, organiser un championnat sportif inter-écoles… Autant de projets autour desquels les établissements peuvent dès à présent élaborer la mission proposée aux jeune désireux de s’engager en service civique.

Sans oublier le dispositif « Devoir Faits » qui vient dynamiser et démultiplier les missions préexistantes d’aide aux devoirs. De même les nouveaux « étudiants ambassadeurs », chargés de venir présenter dans les lycées des filières de l’enseignement supérieur dans le cadre de Parcoursup, offrent des profils de missions inédits sur le champ de l’accompagnement à l’orientation.

Jusqu’à fin mai les établissements peuvent envoyer leurs propositions de mission pour validation par la Fnogec avant mise en ligne sur le site du service civique.

L'objectif des 1000 volontaires

La campagne 2018-2019 marque un changement de braquet dans l’enseignement catholique qui n’est plus aussi strictement limité par un quota de volontaires : La croissance continue du dispositif – de 70 volontaires en 2011 à 320 en 2017- devrait donc connaître une accélération sans précédent. La Fnogec, signataire d’une convention de partenariat avec l’agence de service civique impliquant ses partenaires -Sgec, Ugsel, Cneap et Renasup- reste l’opérateur principal et mise sur un millier de volontaires. Pour accompagner ce déploiement elle engage un processus de délocalisation de la gestion administrative des services civiques dans certaines de ses antennes territoriales. Ces dernières deviennent aussi responsables de l’organisation de la session de formation annuelle de ces jeunes et de leurs tuteurs.

Pour Aurélia de Saint-Exupéry, secrétaire générale de la Fnogec, «  Accueillir un jeune en service civique, c’est pour nos établissements une occasion citoyenne de remplir leur mission de service publique en l’habitant avec les valeurs de l’enseignement catholique. C’est aussi participer à le faire connaître à des jeunes qui bien souvent en ignorent tout. Cela contribue enfin à alimenter un vivier de recrutement pour l’enseignement comme pour les 80 autres métiers qui s’exercent dans nos établissements scolaire du CPE à l’assistante maternelle. »

Depuis le lancement du service civique les missions se sont en outre élargies et assouplies : « Si les ressources en tuteur sont suffisantes et que la proximité géographique le permet, un service civique peut désormais assurer des missions transversales au sein d’un groupe scolaire voire entre plusieurs établissements. A l’inverse, un établissement peut accueillir jusqu’à deux services civiques », détaille Aurélia de Saint-Exupéry.

En revanche, dans un contexte de raréfaction des emplois aidés, une vigilance particulière doit s’exercer à ce que les jeunes soient affectés à des missions qui ne substituent pas à un emploi mais offrent une plus-value à l’établissement comme au volontaire. Rappelant cette mise en garde, le 6 mars, à l’occasion du lancement de la campagne nationale 2018-2019, le ministre de l’Éducation nationale , Jean-Michel Blanquer et Yannick Blanc, le président de l’agence de service civique ont aussi évoqué trois axes de réflexion :

-Le développement de programmes conçus spécifiquement pour les services civiques comme les étudiants ambassadeurs, les « Ciné citoyens » d’Unis Cité ou les « décodeurs » portés par la ligue de l’enseignement.

-La possibilité pour certaines missions de services civiques revêtant une dimension européenne (perfectionement linguistique, ouverture culturelle…) de recevoir des fonds européens susceptibles par exemple de financer une mobilité géographique des jeunes en France.

-Le 6 mars, Casino, Addecco, Up (prochainement rejoints par la fondation KPMG et Bolloré) ont enfin signé une charte de valorisation du service civique. Son objectif : améliorer la valorisation du service civique auprès des recruteurs.

 

« En partageant ce que je sais, j'apprends beaucoup sur moi »

Ci dessous, le clip  de l'agence service civique

Rétroplanning

Avril-mai : Les établissements élaborent leur mission qu’ils soumettent pour validation à la Fnogec (ou, dans certains diocèses, à ces antennes territoriales), avant de la mettre en ligne sur le site de l’agence du service civique

Jun-juillet : réception et examen des candidatures, entretiens.

Septembre : élaboration des contrats avec le soutien de la Fnogec

Octobre à novembre : début d’une mission de 6 à 9 mois (durée conseillée : 8 mois)

Dans le courant de l’année : suivi des dossiers et organisation d’une journée annuelle de formation par la Fnogec ou ses antennes territoriales

 

Mémo

-Temps de travail : de 24 à 35 heures

-Indemnités : 473 euros versés par l’État et un complément à la charge de l’établissement de 107 euros (peut être versée en nature/ transport/ repas…)

Le jeune cotise et bénéficie d’une protection sociale.
Il peut être étudiant.
Il bénéficie d’au minium une journée de formation annuelle

 

L’enseignement catholique
expérimente une gestion délocalisée
de ses services civiques

La Fnogec conserve son agrément collectif pour les services civiques mais propose aux territoires volontaires d’expérimenter leur gestion administrative délocalisée.

Sont prioritairement concernés les territoires susceptibles d’accueillir de nombreux candidats, la charge de travail liée au suivi administratif de la procédure est amortie à partir de 30 services civiques à raison d’un dédommagement de 80 à 90 euros par mois par volontaires, perçu par la Fnogec et rétroversé aux structures qui se verront déléguer l’agrément par la Fnogec.

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